Le prévisionnel financier en quelques mots !
Vous envisagez de créer ou de reprendre une entreprise. Vous avez donc dû entendre parler du prévisionnel financier. Ce document est le sésame qui vous permet d’apprécier la viabilité de votre projet. Une grande attention doit lui être apportée. On vous en dit plus !
Prévisionnel financier : définition
Le prévisionnel financier ou business plan se présente sous forme de tableau. C’est une étude chiffrée du projet de création ou de reprise d’une activité.
Il tient compte des investissements de départ nécessaires à la réalisation du projet, à l’acquisition de matériel et ou de locaux. Mais aussi des divers frais qui jalonnent les 3 premières années d’existence de votre entreprise. Mais aussi de votre CA prévisionnel.
Il est composé de divers tableaux financiers que vous pouvez établir avec votre expert-comptable :
- compte de résultat prévisionnel ;
- bilan prévisionnel ;
- plan de trésorerie ;
- plan de financement ;
- calcul du besoin en fond en roulement, etc.
L’importance du prévisionnel financier !
Cette étude vous permet d’apprécier la viabilité de votre projet, de prendre connaissance de toutes les dépenses auxquelles vous serez confrontés. Avoir connaissance de toutes les charges inhérentes à un début d’activité, mais aussi celles concernant les dépenses récurrentes, minimise les risques.
Le prévisionnel financier prend en compte également un chiffre d’affaires mensuel estimatif.
Le montant des charges connues, et le CA prévisionnel envisagé permettent alors de déterminer un recours à d’éventuels financements externes. Et partir à la rencontre d’un organisme de prêt avec un document bien étudié et carré, est gage d’être pris au sérieux.
Le prévisionnel requiert un format particulier, et il est en principe établit sur 3 ans. Un expert-comptable conseil peut vous proposer un modèle de documents.
Établir un prévisionnel financier est une affaire de professionnel !
À moins d’avoir de solides connaissances en matière de fiscalité et en gestion, il est judicieux de prévoir un ou plusieurs rendez-vous avec un expert-comptable.
L’étude de marché
Votre idée d’activité est bien définie ? En tout cas, il vous faut savoir si elle peut intéresser des clients potentiels ! Et si jamais elle n’est pas suffisamment percutante, vous pouvez toujours l’affiner afin qu’elle colle parfaitement à la demande client.
Quoi qu’il en soit, il est bon de réaliser une étude de marché. Elle va en effet vous permettre d’étudier la concurrence locale, nationale, en fonction du domaine choisi. Vérifiez aussi, dans l’offre produits ou services de vos concurrents, s’il n’y a pas une niche non investie, qui vous permettrait d’apporter un service complémentaire indispensable.
Prenez aussi connaissance des forums, des avis sur vos concurrents afin de connaître les attentes de leurs clients.
Déterminez votre client cible, votre personna. Une enquête ciblée, en ligne ou téléphonique, peut ensuite être envisagée.
Il vous faut également réfléchir à votre zone de chalandise. Est-elle bien située, n’est-elle pas trop concurrencée ?
Les différentes charges à prévoir
Il vous faut connaître les diverses charges obligatoires liées à votre activité.
En fonction de la profession envisagée, il y a certaines assurances qui sont inévitables. Nous pouvons vous citer l’assurance décennale dans le bâtiment. Il est donc bon de les faire chiffrer par plusieurs assureurs afin d’avoir une idée concrète.
Certaines activités sont réglementées, vérifiez donc que vous répondez à toutes les conditions requises pour les exercer.
Penser également au budget publicité/communication ainsi qu’à celui dédié à la création d’un site web. La présence en ligne est primordiale.
Le chiffre d’affaires prévisionnel
C’est la partie la plus compliquée de l’exercice. Attention à ne pas être trop optimiste en termes de chiffre d’affaires prévisionnel mensuel : il faut rester réaliste. Il faut prendre en compte la conjoncture économique. Il peut être intéressant de vous référer à des études ou statistiques sur votre profession.
Il faut aussi vous renseigner sur la solidité financière de la concurrence directe. Si elle est bonne, il y a des chances pour que le marché soit porteur. Dans le cas contraire faites votre enquête !
Votre expert-comptable a peut-être des précédents en tête qui pourront vous permettre d’être le plus proche possible de la réalité.
Indicateurs financiers à prendre au sérieux
Divers indicateurs sont à prévoir. Ainsi le besoin en fonds de roulement (BFR), la capacité d’autofinancement (CAF) et le calcul du seuil de rentabilité sont des notions à étudier avec un professionnel.
Les experts-comptables sont les mieux placés pour vous accompagner dans votre projet de création ou reprise d’entreprise. Vous conseiller est leur métier, prenez rendez-vous rapidement et mettez, toutes les chances de votre côté !